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Accueil du site > Définissons les termes ! > Capital lundi 2 avril 2007, par stelios

Capital

Du terme à son objet

Capital est un terme qui signifie essentiel, fondamental, vital etc. La matière est ainsi capital pour la nature qui est à son tour, capital pour l’humanité. Le terme hiérarchise les éléments désignés sur une échelle de valeurs vitales. L’existence de la matière peut se passer de la nature et de l’humanité, elles ne sont pour elle qu’une plus value, une valeur nouvelle de la force productive de ses éléments matériels, de son capital. La matière est un capital écologique pour la nature et celle-ci, avec sa plus value humaine, devient un capital économique pour l’humanité. Le capital est donc une valeur vitale qui se rapporte aux éléments qu’il subordonne

Notre corps, et tous ses éléments, forme un capital privé, une valeur, une richesse physique que la nature, sa matière organisée, nous donne et que nous mettons en valeur dès la naissance. La culture, les moyens de nos productions, les sciences et techniques acquises sont des plus values que nous lèguent nos ancêtres ou contemporain, elles s’ajoutent au capital naturel ou historique et forment un nouveau capital. Le capital est une valeur naturelle et sociale commune que l’on reproduit socialement, pour en consommer les valeurs de manière privée.

Quel que soit le regard porté sur le capital, il est avant tout une valeur, une grandeur vitale pour tous ses éléments subordonnés. Sans mouvement, sans échange écologique ou économique, les valeurs que porte le capital sont inertes, incapables de se reproduire. Elles sont sans vie, sans objet et appelées à se transformer, dans le procès d’une production de valeurs nouvelles qui régénère le capital consommé.

Pour les éléments du capital, la valeur qu’ils portent se consomme dans l’échange, elles sont aliénées, cédées pour se réaliser dans l’échange. Elles forment un capital qui disparait ou, se reproduit et croît dans un procès productif. Le capital est une richesse vitale que les forces productives se partagent, des énergies qui se consomment pour se reproduire, qui se transforment en valeurs nouvelles dans le procès d’une production vivante.

L’écologie est à la nature ce que l’économie est aux sociétés, les richesses cumulées forment un capital commun que se partagent ses producteurs, des forces particulières qui le reproduisent et le mettent en valeur. C’est avec la grande industrie que Marx aperçoit le capital dans l’entièreté de son procès, il le découvre dans l’économie moderne qui se fonde sur l’accumulation d’un capital qui croît et s’étend au monde. Incapables de se subordonner à lui, les « propriétaires » de capitaux cherchent à en garder le contrôle, à s’approprier les plus values de son procès productif, par une politique économique faite à leur mesure, dans économie qu’ils détournent de la vie pour l’adapter à leur échelle de valeur, celle du pouvoir personnel.

Aujourd’hui le capital privé entre en conflit avec ses forces productives, les perturbations écologiques son sensibles. L’économie dépasse le pouvoir personnel de ses « propriétaires » et crée des tensions sociales inquiétantes. Les plus values du capital sont totalement détournées de ses producteurs. Dépassés par son accumulation, ses « propriétaires » engagent le capital dans une production de richesses destructives. Une production qui force les générations à venir à payer le prix, de cette puissance privée que nous reproduisons.


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