Malgré la grève non revendicative du petit personnel, le comité de grève auto proclamé demande à la direction la publication de cette information sur cet évènement historique.
N’ayant pas de réponse de la direction après quelques heures d’attente, le comité procède lui même à la publication.
L’ONU célèbre la première Journée internationale de la non-violence A l’occasion de la première Journée internationale de la non-violence , le Secrétaire général, Ban Ki-moon et le président de l’Assemblée générale, Srgjan Kerim, ont rendu hommage au Mahatma Gandhi et ont appelé les nations à entendre son message en faveur de la non-violence.
« Plus que jamais auparavant, nous avons besoin de l’inspiration du Mahatma », a déclaré le Secrétaire général dans son message publié aujourd’hui.
« Récemment, la force meurtrière a été utilisée sous nos yeux contre des manifestants non armés et non violents qui mettaient en pratique l’esprit même des enseignements du Mahatma », a-t-il ajouté.
Ban Ki-moon a affirmé que « nous devons absolument réagir à ces tendances et promouvoir une tolérance et une non-violence véritables à tous les niveaux, de l’individu à l’État ».
Srgjan Kerim, le président de l’Assemblée générale, a lui déclaré que l’objectif de cette journée est de « faire passer le message que la non-violence, la tolérance le respect pour les droits de l’homme, la démocratie, le développement et la diversité sont liés et se renforcent mutuellement ».
Devant l’Assemblée, il a cité le Mahatma Gandhi, pour qui la poursuite des objectifs politiques par la non-violence était une « quête morale ».
« La non-violence est la force la plus puissante à disposition du genre humain. Elle est plus puissante que la plus puissante arme de destruction inventée par l’ingéniosité humaine », a déclaré Srgjan Kerim.
Le message de Gandhi est aussi pertinent aujourd’hui qu’il ne l’était jadis, car sa philosophie politique se base sur des principes universels qui transcendent l’histoire, les nations et les cultures, a-t-il ajouté. Selon Gandhi, l’intolérance est la pire forme de violence, car sans réelle tolérance aucun dialogue ne peut avoir d’impact durable.
Citant ceux qui ont suivi les pas de la non-violence dans leur lutte pour le changement social, la liberté et les droits de l’homme, comme Nelson Mandela, Martin Luther King, et Mère Teresa, Srgjan Kerim a rappelé que Martin Luther King Jr., en recevant le Prix Nobel de la Paix, a souligné que les valeurs intrinsèques de la Charte des Nations Unies reposaient sur la notion que le seul moyen de parvenir à des solutions durables pour résoudre les défis politiques et sociaux était de prendre le chemin de la non-violence.
Le président a souligné l’importance des diverses initiatives au sein de l’ONU qui promeuvent le dialogue entre les cultures, les religions et les confessions, et la compréhension mutuelle.
Mais à l’instar du Mahatma Gandhi, nous devons aussi reconnaître que la non-violence et la paix sont inséparables et dépendent l’une de l’autre, a-t-il ajouté.
C’est au moins de juin dernier que l’Assemblée générale a décidé, par une résolution, que le 2 octobre, jour de la naissance du Mahatma Gandhi, serait la Journée internationale de la non-violence.
Malgré la grève non revendicative du petit personnel, le comité de grève auto proclamé demande à la direction la publication de cette information sur cet évènement historique.
N’ayant pas de réponse de la direction après quelques heures d’attente, le comité procède lui même à la publication.
Samedi 22 septembre 2007