Moment de vérité, jeudi 12 avril, au micro d’Europe 1
Voici ce qu’a dit Nicolas Sarkozy : « L’Algérie avait été très courageuse au début des années 90 en interrompant le processus démocratique – à l’époque c’était le FIS – pour éviter la prise de pouvoir des islamistes. A l’époque l’armée avait joué un grand rôle – beaucoup avaient critiqué l’armée algérienne –, mais s’ils n’avaient pas fait cela on aurait pu avoir un régime à la taliban en Algérie. Il faut soutenir l’Algérie, il faut l’aider à se développer et il faut engager une lutte sans merci contre les réseaux terroristes. »
Sarkozy justifie l’interruption de la démocratie
C’est clair. Pour Nicolas Sarkozy, la fin justifie les moyens. Même les pires. Mieux vaut le savoir.
Il est incompréhensible qu’en pleine campagne électorale personne n’ait relevé ces propos. Ni à l’antenne, ni après. Dans le dernier Politis (19 avril) avant le premier tour, j’y consacre ma chronique « Regard sur la campagne » .
Je ne vais donc pas m’étendre d’avantage ici. Mais je sais que vous pouvez méditer sur cette profession de foi « démocratique » du candidat de l’UMP...
le TCE, le TME, le réferendum et NOUS !!... ... ... ... ... ... et vous ?