Le scandale remonte à début novembre : Un séropositif au VIH d’origine géorgienne est placé au centre de rétention de Metz en vue de son expulsion vers la Géorgie, pays où l’offre de soins est officiellement insuffisante et où l’accès effectif au traitement est impossible pour une majorité des personnes touchées. Il faudra plusieurs interventions d’associations de lutte contre le SIDA pour qu’il soit finalement relâché et qu’il évité l’expulsion vers son pays d’origine.
Malheureusement, il ne s’agit pas d’un cas isolé. L’année dernière plusieurs personnes ont été expulsées vers des pays où elles se retrouvent désormais privées de soins. Pourtant, depuis 1997, grâce à la mobilisation des associations, la loi garantit qu’un malade ne peut légalement plus être expulsé vers un pays où il ne pourra obtenir les traitements et le suivi médical requis pour sa santé. Une loi qui est interprétée de manière diverse par les autorités françaises. Dans le cas du géorgien, il faut croire que la Géorgie dispose des infrastructures suffisantes pour soigner un malade du SIDA.
Dans la course aux chiffres sur l’immigration et avec le durcissement de la lutte contre l’immigration avec la loi Hortefeux, l’association Act Up partage son inquiétude : "Nous ne pouvons nous taire et accepter une mesure qui condamnera des malades à être expulsées et à mourir dans leur pays. Alors que nous voyons quotidiennement les conséquences des objectifs chiffrés en matière d’expulsions, qui amènent de nombreux malades à être mis en rétention voire expulsés, nous refusons une loi qui remet en cause le droit pour tous les malades étrangers au séjour pour soins. ».
Act Up craint l’expulsion des étrangers malades. Alors que nous célébrions ce 1er décembre la journée mondiale de lutte contre le SIDA, il serait temps que la France montre l’exemple en matière d’éthique
PORTEZ PLAINTE CONTRE L’ ÉTAT FRANCAIS !!! SIGNEZ LA PÉTITION !
Et si la france jetait - loin - un pavé dans la marre ?
Le 13 novembre 2007 Nicolas Sarkozy annonçait qu’il ne convoquerait pas de référendum pour ratifier la nouvelle mouture du Traité Européen.
Alors, on ne l’appelle plus "Traité constitutionnel", on le dit "modificatif", "simplifié", mais qu’est-ce, sinon une bonne vieille resuçée de ce que nous avions déjà rejeté le 29 mai 2005 ?
Mais il existe une possibilité de refuser cette situation : PORTER PLAINTE contre l’Etat français, pour REFUS d’ORGANISATION de REFERENDUM !