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Accueil du site > Contributions > Analyse politique > Du coté des collectifs : petit échange "aimable" et cri d’angoisse mardi 27 novembre 2007, par céquoilemorvisme

Du coté des collectifs : petit échange "aimable" et cri d’angoisse

Voila pourquoi tout ça n’ira pas très loin...... ;

Le roi du consensus Zarka est cité plus bas signe d’une dissension probable ........... à l’horizon.......... probable autour d’un manifeste FAMEUX entre d’autres.

C’est quoi le morvisme ????? C’est ............... ; bien à vous ! Petit dialogue entre gens biens, futurs roitelets d’une coquille vide.

Suivi d’un cri d’angoisse de la base !

PETIT UN : par Daniel Mino - CAP à gauche

Nous n’avons pas participé à La Louvesc parce que nous étions à la coordination nationale des collectifs.

Nous trouvons que le texte de La Louvesc est globalement juste au niveau du constat mais quelques fois trop idéaliste au niveau des solutions proposées pour être rassembleur.

Par contre, son style est efficace, clair et compréhensible par des gens non familiarisés avec la langue de bois politique, contrairement au texte politique proposé par le secrétariat, avec lequel nous n’avons aucun désaccord majeur pour la raison que la pluspart ne l’ont pas lu !

Nous pensons que les assises doivent déboucher sur un texte politique de référence issu du débat en cours, qui acte de notre démarche politique commune si elle existe, mais que ce texte doit être traduit en langage compréhensible par tous, d’une page maximum, qui serait le Manifeste des Collectifs

Nous souhaitons que les auteurs du manifeste de La Louvesc participent aux assises des collectifs avec la volonté d’apporter leur diversité sans exiger que leurs amendements et propositions s’imposent aux autres sans débats. Il en est de même pour tous les autres collectifs qui ont fait des propositions.

Si les textes issus des assises devaient être le résultat d’un rapport de force et non d’une intelligence collective, notre rassemblement, quelque soit le nom qu’on lui donne, n’a aucune chance de recueillir une adhésion populaire suffisamment large pour peser dans le débat à gauche et est voué à l’échec.

Ceux qui ne seront pas découragés se rassembleront bien confortablement avec les seuls avec lesquels ils sont pleinement d’accord, ce qui donnera quelques dizaines de Manifestes de La Louvesc, et les vieux partis pourront continuer tranquillement leurs activités stériles et désespérantes.

Il est de notre responsabilité collective d’aboutir à définir une démarche politique suffisamment rassembleuse pour reconstruire l’espoir à gauche en tirant les leçons de nos échecs. C’est dans cet esprit que nous participerons aux assises.

Avis collectif, Allinges, le 9 novembre.


PETIT DEUX :

Cher Daniel,

Nous nous connaissons depuis plus d’un an, et je suis persuadé que nous nous estimons.

Je suis heureux que tu aies apprécié certaines des qualités de ce manifeste de Lalouvesc que nous avons écrit avec nos cœurs et nos tripes pendant ce temps de rencontre.

Nous croyons effectivement que la coordination des collectifs gagnerait à intégrer davantage les possibilités du travail et des débats participatifs dans la confiance, le partage et sans peur de « gérer et faire fructifier nos différences voir nos conflits ». De même, il nous semble indispensable de renouer, au moins parfois, avec des styles un peu moins ampoulés, plus légers, plus enthousiastes aussi que ceux avec lesquels nous sommes souvent empêtrés.

Ceci dit, au cours de la lecture de cet avis du collectif CAP à gauche 74 concernant le manifeste, les assises et le texte politique, j’y ai ressenti un malaise grandissant.

Dès le milieu de cet avis, il est demandé aux « auteurs du manifeste de La Louvesc » de ne pas « exiger que leurs amendements et propositions s’imposent aux autres sans débats ».

Puis une sorte de menace d’échec (dont ceux-là mêmes seraient apparemment responsables), si « les textes issus des assises devaient être le résultat d’un rapport de force et non d’une intelligence collective ». Et le paragraphe suivant étend cette perspective à la fragmentation en « quelques dizaines de Manifestes de La Louvesc »...

Pour peu, nous devrions peut-être aussi nous considérer comme responsables des multiples gâchis de ces ne serait-ce que deux dernières années, alors qu’à tout moment, et encore maintenant à des niveaux dérisoires, nous voyons souvent avec consternation les petits pouvoirs freiner nos besoins légitimes de débattre et d’agir tous ensemble ?

Je sais bien que là n’est pas ton sentiment mais pourquoi donc un tel procès d’intention, à priori, alors que nous n’avons, par ce manifeste, que souhaité donner à tous ceux qui le souhaitent cette part de richesse partagée qui est la notre, qui résulte de la confiance qui s’est établie entre nous avec le temps et à travers quelques épreuves et que nous souhaitons bien entendu continuer à faire fructifier car nous n’avons pas envie de démissionner face à la tristesse et aux fatalités.

Mon cher Daniel, tu le sais bien, si l’enthousiasme devient dangereux, même chez nous, nous n’aurons plus que la honte à porter. Et si nous n’y faisons pas attention, nous risquons bien aussi de voir déferler la colère de ceux qui n’en pourront plus de se voir flouer chaque année et chaque jour un peu plus.

Soyons donc vigilants à développer la confiance entre nous plutôt que la suspicion et donnons-nous les moyens de pouvoir, quand cela arrive, faire fructifier nos différences. Nous en sommes capables.

Je ne peux résister au plaisir de te transmettre cet extrait d’un courrier de Pierre Zarka, en nous souhaitant à tous d’en développer la claire voyance :

« Jusqu’à présent le modèle d’organisation collective repose sur le principe qu’il existerait UNE VERITE et donc aussi des égarements. La règle de la majorité permettant d’exclure les égarements. Pas forcément d’en exclure les porteurs mais du moins de faire en sorte que non seulement leurs réponses soient rejetées puis oubliées, mais même que leurs questionnements soient évacués. Ainsi la culture politique n’a jamais fonctionné par intégration. Cela dépasse le seul stade du stalinisme : le marxisme s’est imposé au détriment de Bakounine, alors que de penser ne serait-ce que de temps en temps à sa critique du modèle étatique n’aurait fait de mal à personne, idem en ce qui concerne les échanges Lénine-Luxemburg.

Et nous, nous ne voulons ni faire un parti, ni en reproduire les logiques même améliorées. Si nous sommes sur le registre de coordonner des pratiques et élaborations issues d’expérimentations diverses, vouloir en mutualiser les réflexions y compris pour en faire du commun et en faire la capacité de pouvoir intervenir de manière cohérente, nous devons avoir en tête que cohérent et univoque ne sont pas synonymes ; que ne pas camper sur des certitudes qui finiraient par s’ossifier suppose qu’il est possible (et souhaité y compris par les « majoritaires » que ce soit possible) que ce qui a été décidé soit revérifié à la lumière, et de l’expérience et des idées non retenues.

Enfin, si nous avons la sagesse de considérer que nous ne sommes pas la totalité de celles et ceux qui devraient se rassembler en un creuset commun, nous avons besoin de revendiquer notre inachèvement comme un fait positif et de trouver des méthodes qui n’appellent personne à « adhérer » comme du papier collant à une réalité qui pour l’instant leur est étrangère. La notion de majorité les appelle implicitement à s’aligner sur l’existant, celle de consensus montre implicitement qu’ils n’arriveront jamais trop tard pour participer réellement aux définitions. »

Bien à toi et à toutes et tous, Franck


GRAND TROIS :

Nous, militants du collectif de Tournefeuille, venons de prendre connaissance du déroulement proposé pour le WE des assises par le secrétariat.Nous sommes très inquiets car il semble que de nombreux collectifs se sont recensés et que de nombreux amendements soient proposés et nous craignons que l’ordre du jour tel qu’il est prévu ne soit pas du tout à la hauteur du défi ni des enjeux.

En effet, si tant de collectifs se sont mobilisés, c’est probablement parce que, comme c’est le cas pour nous, ils voient dans ces assises l’occasion, peut-être la dernière, d’enfin travailler sur nos fondamentaux, politiques et organisationnels.

Nous nous retrouvons en complète affinité avec les alertes et propositions envoyées au secrétariat et initiées par les collectifs de l’Isère : Modifier l’ordre du jour des Assises, pour privilégier le temps des débats sur le fond et du Hainaut : Déclaration de la coordination du Hainaut

Nous souhaitons vivement la réussite de ses assises. Un échec amènerait à coup sûr la défection de nombreux militants et même de collectifs entiers. Pour que ces assises soient à la hauteur, certaines décisions s’imposent :

 nous donner le maximum de temps de débats. Nous avons déjà vu que rien de bon ne sort du travail dans l’urgence. Si nous faisons l’effort de venir nombreux à ces assises, effort financier et temps pris, ce n’est pas pour y passer une journée + des poussières, comme lors des coordinations nationales. Les assises sont prévues sur deux jours, et elles doivent durer deux jours pleins. Deux jours, c’est à peine suffisant pour bien discuter de ce que nous devons discuter.

 travailler de façon sérieuse sur notre fonctionnement. De nombreux amendements ont été envoyés concernant la charte, y compris par notre collectif. Pour beaucoup il s’agit d’amendements fondamentaux qui modifient profondément notre manière de travailler, et notamment le rôle du collectif d’animation et du secrétariat. Il nous semble de toute première importance de discuter de ces points dès le premier jour. Une journée entière sera certainement nécessaire pour nous mettre d’accord sur un mode de fonctionnement réellement démocratique, faute de quoi de nombreux collectifs abandonneront le mouvement. Si nécessaire, et même si cela pose problème par ailleurs, cette discussion pourrait se faire en parallèle avec les ateliers politiques.

Une fois que nous aurons élaboré un mode de fonctionnement satisfaisant, nous pourrons travailler à tous le reste. Mais si cela ne se fait pas, si l’accent est mis sur le texte politique au détriment du fonctionnement, nous aurons peut-être un texte, mais probablement plus de mouvement pour le porter.

Espérant que cette demande insistante sera prise en compte et que nous pourrons débattre sereinement pour mettre sur pied un mouvement qui en vaut vraiment la peine,

Sylvie Rabie Collectif de Tournefeuille


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