En réalité, pour réorienter son alimentation de sorte d’en faire un pouvoir politique d’achat, il faut une période intermédiaire préparatoire. Or, pour ma part je tâtonne depuis des années et des années, peut-être aussi parce que je suis mère de famille et n’est pas à décider que pour mon seul tube digestif ! Entre les habitudes alimentaires, une sorte de culture d’achats, et une conscience politique altermondialiste qui remonte à loin dans ma réflexion et mes actes du quotidien, il n’est pas simple d’être fidèle quotidiennement et rigoureusement à ses opinions militantes.
La grève de la faim qu’envisage José pour le début d’année 2008 me terrifie en ce sens que du militant non-violent il devient militant jusqu’au-boutiste et violent envers lui-même. CAr je pense que la grève de la faim est une des violence les plus terrible qui soit.
C’est ma traduction immédiate des choses. Et il faut dire que le temps est court entre sa déclaration sur le sujet et le début de cette grève en conscience à laquelle il se prépare.
Alors parce que José me guide d’une certaine façon, j’ai décidé de le suivre à ma façon. Et de réorienter radicalement mon alimentation très bientôt. C’est à dire à partir du 3 janvier 2008 ne plus faire entrer ni dans notre cuisine et dans notre frigo (que je compte prochainement arrêter définitivement d’ailleurs) toute alimentation qui n’est pas locale, ou issue de la culture biologique ou biodynamique.
Or, ces produits ne sont pas encore répandus, d’une part, et d’autre part, je n’ai pas un budget - c’est le moins que l’on puisse dire ! - à rallonges !
Alors, forcément je sais que je vais manger moins et de façons moins variées mais de qualité voire de grande qualité nutritive.
Alors le fait de manger moins - ce à quoi je me prépare depuis des années, puisque j’ai déjà perdu du poids - va entraîner une baisse d’énergie alors même que je me prépare à une bagarre municipale puisque la commune où nous préparons un programme politique à la gauche de la gauche est devenue un enjeu national. Bref !
Pour en revenir au sujet, est-ce qu’en s’alimentant moins, voire de moins en moins, et en refusant toute alimentation non-bio en ayant un budget alimentaire à un niveau critique, est-ce courir le risque de se sous-alimenter ?
Et se sous-alimenter est-ce une semi-grève de la faim ?
J’espère avoir été un peu plus explicite sur le propos cette fois-ci sachant que cette démarche sera un véritable choix en phase avec un programme municipal que je défendrai de toutes mes forces.
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